Avec un engouement général de plus en plus prononcé pour l’art et la tenue récente de la BRAFA 2019, des experts du secteur font part de leur point de vue sur les antiquités en tant qu’investissement.
La BRAFA est le deuxième plus gros salon d’antiquités européen. C’est notamment au cœur de cet événement qu’on retrouve des passionnés de mobilier ancien, de tableaux et de sculptures mais également des investisseurs.
Plutôt que de laisser son argent sur un livret A dont les taux d’intérêt chutent d’année en année jusqu’à arriver sous le pourcentage d’inflation, les particuliers se laissent tenter par l’investissement dans les antiquités. La première des règles est bien entendu de se faire plaisir et d’acheter ce qui nous plaît. On choisira une toile pour ce qu’elle nous inspire ou un meuble ancien correspondant au type d’intérieur souhaité.
Un type d’investissement plaisir unique
C’est bien là le premier avantage de placer son argent dans une sculpture, un tableau ou une commode par exemple : en profiter. Contrairement aux placements en actions, obligations ou autres produits financiers qui ne sont au final que quelques lignes sur un ordinateur, le mobilier ancien et les antiquités sont des œuvres d’art que l’on côtoie chaque jour chez soi. On profite ainsi d’un patrimoine à la fois historique, culturel, décoratif et financier. Car pour certains achats il s’agit véritablement de placements intelligents. Les objets d’art et le mobilier se prêtant le plus à ce type d’objectif étant les œuvres signées ou estampillées qui sont ainsi cotées et font figure de valeurs solides sur le marché. On peut par exemple citer certains grands Maîtres ébénistes du XVIIIe ou du XIXe siècle : Migeon, Mondon, Hache, Jacob, Topino, Delorme, Garnier… C’est également le cas de certaines sculptures, tableaux et bijoux.
Finalement ce qui semble primordial est d’avant tout acheter ce que l’on aime, ce qui nous parle et qui correspond à nos goûts en termes d’arts décoratifs… mais sans oublier l’aspect financier…