La célèbre fête de Noël a été abordé de différentes manières selon les époques. Profitons de ce jour de veille de Noël pour revenir brièvement sur son histoire.
Pendant les 3 premiers siècles de notre ère, les premiers chrétiens ne fêtent nullement Noël. La seule fête qui semble être célébrée est celle de Pâques commémorant la résurrection de Jésus-Christ. C’est seulement à partir du IVe siècle que la fête de Noël va prendre progressivement sa place. Le 25 Décembre n’est pas la véritable date de la naissance de Jésus. Cette date fut choisie car elle correspond au solstice et que le symbolisme cosmique traditionnel s’accorde particulièrement au sens de la naissance du Christ. On parle d’astre levant, du vrai soleil, du nouveau soleil.
Noël gagne du terrain
Théodose II à la tête de l’empire Romain d’Occident apporte une officialité à cette fête de Noël en 425. Elle se développera particulièrement en Orient dans l’empire Byzantin puis en Europe. Les représentations de la Nativité et notamment les fameuses crèches apparaissent au XVIIe siècle. Cette fête exclusivement religieuse à l’origine va se teinter d’un aspect familial à partir du XVIIIe siècle. Cela s’accentuera particulièrement au milieu du XIXe siècle. La fête de Noël célébrée à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle diffère en certains points de celles que nous connaissons actuellement. A la cour de Louis XIV, durant l’Avent, aucune fête n’est célébrée. La veille de Noël, on soupe maigre. Après la messe de minuit, le repas du soir était appelé medianoche.
Par la suite, les cadeaux ont progressivement remplacé les étrennes traditionnelles de la nouvelle année. Le sapin, symbole de Renaissance provient des pays du Nord. La princesse Palatine à la cour du Roi Soleil dispose de son premier sapin en 1660 mais elle échouera a instauré cette tradition à Versailles qui prendra véritablement son essor au XIXe siècle.
La famille Niccoletti et Méounes Antiquités vous souhaitent un Joyeux Noël.