Il y a 226 ans, le 21 Janvier 1793, le roi Louis XVI est mis à mort sur la place de la concorde en application du jugement prononcé par les députés de la Convention.
Face à la colère du peuple et les temps difficiles que connaît le pays, Louis XVI ouvre en 1789 les états généraux. Cet événement fait d’ailleurs écho à notre actualité contemporaine. Le Clergé, la Noblesse et le Tiers-Etat sont donc convoqués par Louis XVI afin que les mandataires puissent exprimer les doléances du peuple de France. Lors de cet événement, le Tiers-Etat fait remarquer qu’il compose majoritairement la France et se proclame Assemblée Nationale. Il en résulte la monarchie constitutionnelle. Mais cette dernière tombera lors de la journée révolutionnaire du 10 Août 1792 après un contexte de forte dégradation du pouvoir royal.
« Je pardonne aux auteurs de ma mort »
Louis XVI devenu simple citoyen et appelé Louis Capet est jugé par la convention pour trahison. L’ancien Roi sera donc exécuté à la majorité de 387 voix sur 721, son sort était par conséquent fortement discuté et les députés divisés. Le 20 Janvier, voyant le triste regard de son avocat, le Roi dit : « Je m’attendais à ce que vos larmes m’apprennent ; remettez-vous, mon cher Malesherbes. » Louis XVI surprend par son calme, sa dignité et sa noblesse face à cette terrible nouvelle comme le soulignera même plus tard le substitut du procureur Hébert, grand adversaire du Roi.
Le lendemain, alors qu’on veut lui lier les mains dans un premier temps, il refuse. Puis l’abbé en évoquant l’exemple du Christ arrive à le convaincre d’accepter. Les dernières paroles du Roi furent les suivantes : « Je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort. Je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France ».
Les restes de Louis XVI sont inhumés à Saint-Denis.