Au début du XVIIe en France, le mobilier français va prendre une toute nouvelle direction.
A cette époque, les français sont largement influencés par l’art italien découlant
de la Renaissance. Ainsi , ce style à l’antique importé d’Italie fut utilisé dans l’élaboration du mobilier français. Mais rapidement les thèmes s’épuisent et la logique d’ensemble d’un meuble français n’est pas claire. A cela plusieurs explications. D’une part l’imitation n’est pas forcément une adoption et il est difficile de véritablement construire un style à partir de copies. De plus le climat n’était pas propice à la création artistique (luttes religieuses, détresse publique…).
C’est Henri IV, véritable économiste et bon administrateur qui décida de ramener tout le procédé de fabrication en France. Il releva notamment les manufactures de soieries, de tapisserie et de verre. Concernant le mobilier, il établit au Louvre des ateliers pour les meilleurs artisans. Il les enverra également se perfectionner notamment aux Pays-Bas qui étaient reconnus pour leur talent dans la marqueterie. Tout cela afin de casser le caractère routinier et manquant d’originalité de la technicité française.
Le cabinet du XVIIe siècle
Voulant être à la pointe de la mode, il mis en valeur le cabinet. Ce meuble d’origine espagnole est très en vogue au XVIIe siècle. Véritable pièce d’apparat, il est réalisé à partir de matières précieuses comme l’ébène. On retrouve parfois des incrustations d’os, d’ivoire, de nacre, de marbre, de lapis lazuli… Ce sont là aussi les Pays-Bas qui développèrent le cabinet et le rendirent populaires. Dans la même lancée, c’est à cette époque que les artisans français s’adonnant à la menuiserie vont adopter la marqueterie. Avant d’utiliser les essences que l’on connaît sur le mobilier du XVIIIe siècle (bois de rose, palissandre, amarante…) les matières utilisées étaient la corne ou l’écaille que l’on retrouve fréquemment sur les cabinets du 17eme siècle.
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