James Pradier parmi les plus grands sculpteurs du XIXe

James Pradier parmi les plus grands sculpteurs du XIXe

Officier de la Légion d’Honneur, professeur à l’école des beaux-arts, James Pradier nous a laissé les plus belles sculptures réalisées au XIXe siècle.

Né en 1790, il est rapidement admis à l’école des Beaux-Arts de Paris et travaille notamment pour le peintre Charles Meynier. Très apprécié sous Louis-Philippe, il laissera une œuvre abondante et répondra à de nombreuses commandes officielles.

James Pradier s’inscrit dans le courant néoclassique. Il reprend cet art antique déjà mis à l’honneur à la Renaissance. Ses personnages s’inscrivent totalement dans un style mythologique, gréco-romain dont il a sans doute été inspiré lors de son voyage à Rome. Il utilise par exemple le marbre avec abondance pour ses créations. Notons que comme d’autres artistes du XIXe siècle qui font cohabiter plusieurs genres, il ajoute du romantisme, de la sensualité à ce classicisme. Cela est notamment visible sur certains personnages féminins portant des drapés.

Des créations d’envergure

Parmi ses œuvres célèbres figurent Les Trois Grâces, Prométhée enchainé, la Niobide blessée, toutes trois en marbre et présentes au Louvre. On trouve aussi des bronzes comme le buste de Maxime ou le monument à Saint Louis visible à Aigues Mortes. A noter que les fameuses victoires, douze grandes statues de marbre blanc entourant le cercueil de Napoléon aux Invalides sont de la main de Pradier. Chacune des statues représente une campagne de l’Empereur : en Italie, Syrie, Pologne, Belgique…

Au XIXe siècle certains modèles de Pradier se détachant par leur finesse seront produits à quelques exemplaires par des fonderies dont Susse est la plus célèbre. C’est le cas de la paire de grands candélabres visible sur les photos. Ces deux femmes à l’antique sont très représentatives de l’œuvre de Pradier, autant dans la finesse de l’exécution, des dessins des visages mais aussi leur style alliant classicisme et romantisme. Ces deux jeunes femmes en bronze naturel reposent sur une base de marbre blanc et supportent des feux à sept branches en bronze doré, elles sont visibles dans la boutique de Méounes Antiquités. La dimension de 90 cm est peu courante.

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