L’acquisition par Méounes Antiquités de deux nouveaux coffre-fort de Nuremberg donne l’occasion de se pencher une nouvelle fois et en complément d’un précédent article sur ce mobilier original.
Le coffre est le meuble de rangement par excellence. Indispensable dès le Moyen Age, il présentait de nombreuses utilités. On pouvait y stocker grains, linges, vaisselle… On le trouve dans toutes les demeures mais il peut aussi être transporté grâce à ses poignées latérales.
Pour contenir les objets les plus précieux tels que les bijoux, l’argent, l’or ou même la paye des soldats, les coffres les plus résistants sont privilégiés. Parmi ceux-là les coffres de marines en fer ouvrant grâce à plusieurs clefs ou les coffres de Nuremberg.
Sécurité et décoration
Appelés aussi coffre de corsaires, ces derniers n’en avaient pas le monopole. Le coffre pouvait être en effet vissé par le fond dans le pont de la cabine du capitaine mais il était aussi utilisé sur terre. Les deux coffres de la boutique sont polychromés de rinceaux feuillagés et fleuronnés et d’habitations anciennes pour l’un d’eux. Ces peintures étaient appliquées en Hollande sur ces coffres fabriqués en Allemagne notamment dans la région de Nuremberg.
Les deux coffres ont gardé la platine, cet élément décoratif ciselé de
personnages ou des scènes permettant d’occulter l’ingénieux et robuste mécanisme à 5 pênes ouvrant le coffre. Ajoutons que l’un des deux coffres présente la particularité d’avoir toujours sa barre de sécurité. Elle assurait un système de fermeture supplémentaire en bloquant l’ouverture grâce à un cadenas en bout nécessitant une clé supplémentaire.
Nous vous laissons découvrir quelques photos de ces pièces originales, décoratives et toujours aussi robustes et sécurisées de nos jours.
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